Porte Ouverte

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PORTE OUVERTE #16

22.07.2016 Charlotte Saurat

Parcours Académique :
2016 : Master en Affaires Européennes, Sciences Po Paris 
Erasmus – Bologne, Italie
Période de temps en Amérique Latine/ Brésil : 3 mois pendant un premier stage de juin à août 2014 + 6 mois pour un deuxième stage d’avril à août 2015


cc1Pourquoi as-tu choisi de partir au Brésil ? Quelles ont été tes premières impressions lors de ton arrivée ?

Pour plusieurs raisons. D’abord j’étais tombée amoureuse de la langue portugaise lors de mon Erasmus en Italie, l’une de mes plus proches amies rencontrée durant mon séjour étant brésilienne. J’avais alors commencé l’étude du portugais avec un manuel. Par la suite, j’ai suivi des cours de portugais à Sciences Po, qui, n’ayant plus de places en cours de niveau intermédiaire, m’a inscrit en niveau avancé avec une professeure brésilienne, ce qui n’a pas été facile au début ! J’ai alors découvert l’histoire d’un pays complétement différent du mien, une culture extrêmement riche et diversifiée, une nation aux nombreux défis. Cherchant une expérience de stage à l’étranger au-delà des frontières européennes, j’avais aussi en tête cette image d’un pays aux paysages sublimes que je voulais apprendre à connaître par moi-même.

Ma première impression n’a pas été la meilleure ! Je suis arrivée à Brasilia en plein mois de juin, période où la ville est extrêmement sèche, et j’ai très vite été confrontée à différents problèmes : dépaysement, transports, recherche d’appartement… Heureusement, après un mois de transition et d’adaptation, j’ai pu commencer à découvrir les bons côtés de la ville, rencontrer du monde et voyager dans le pays !

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Qu’as tu fait au Brésil ? Quels ont été tes activités/études/professions là-bas ?

Entre juin et août 2014, en pleine Coupe du monde, j’ai travaillé à la Délégation de l’Union européenne au Brésil, à Brasilia. Mon stage était au sein du secteur Sciences et Technologie, qui favorise les partenariats européens avec différentes institutions brésiliennes en lien avec les ambassades des Etats membres de l’UE au Brésil. Cependant, j’ai également eu l’occasion de travailler au sein d’autres départements, dont le Secteur Politique et le Secteur Presse. Entre l’ambiance durant la coupe du monde et la période pré-élections présidentielles, j’ai réellement eu le sentiment d’être au cœur de l’actualité !

Par la suite, entre le mois d’avril et le mois d’août 2015, j’ai réalisé un autre stage plus long, de cinq mois, au sein de la Mission de Défense de l’ambassade de Brasilia, où j’ai eu l’occasion d’évoluer au sein d’une ambassade française et de travailler sur l’actualité politique brésilienne et de défense.

Pour le côté plus fun, j’ai aussi beaucoup profité de ces séjours pour voyager ! Je suis partie en 2014 avec un ami italien qui faisait les mêmes études que moi, ce qui nous a permis de découvrir le pays ensemble. Je connais donc un peu les alentours de Brasilia, le Goiás, l’Etat de Rio de Janeiro bien sûr (Rio, Paraty, Ilha Grande), mais aussi la Bahia (Salvador, Praia do Forte, Morro de São Paulo), Fortaleza, São Paulo, et le Minas Gérais (Ouro Preto, Inhotim, Belo Horizonte). Je rêve encore d’aller à Recife et en Amazonie !

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Quelles sont selon toi les plus grandes différences entre la France et le Brésil ?

Question difficile et polémique ! Je dirais avant tout que la fracture sociale est plus forte, ou en tout cas plus visible au Brésil mais je pense que c’est généralisable aussi à la majeure partie de l’Amérique Latine. Les « condominios fechados » et les favelas, la violence et la présence de la drogue et des armes au quotidien ne sont pas forcément aussi présents en France.

Sur un sujet plus léger, je pense qu’il y a une grande différence d’interaction entre les Français et les Brésiliens. C’est une généralité bien sûr, mais je trouve qu’on peut tout de même dire que les Brésiliens sont plus ouverts et plus chaleureux que nous. Ils parlent aussi plus volontiers de sentiments, ce qui est peut-être un peu plus tabou en France.

Qu’est-ce qui t’a manqué de la France ?

Ma famille et mes amis mais (surtout ! haha) la pâtisserie française !

Envisages-tu d’y retourner ?

Oui absolument ! A vrai dire c’est déjà prévu, je viens d’être acceptée pour un Volontariat International d’un à deux ans au Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’ambassade de France à Brasilia. Mais même si j’étais restée en France j’aurais toujours gardé un lien avec le Brésil, et qui sait peut-être que je ne rentrerai même pas !

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Quels conseils donnerais-tu à ceux qui veulent partir au Brésil ?

De partir en étant vraiment très ouvert d’esprit pour embrasser une autre culture ! Je recommanderais aussi d’avoir de bonnes bases de portugais pour un séjour un peu long, les échanges en anglais étant souvent assez limités (en France aussi pourrait-on dire d’ailleurs !). Enfin, je conseille de bien se renseigner sur la culture et les conditions de vie de la ville où l’on souhaite partir en vacances ou pour motifs professionnels.

 Un dernier mot pour la fin/la route ?

Oui ! Merci beaucoup d’avoir fait appel à moi pour ce témoignage !

Et vive l’amitié franco-brésilienne !

PORTE OUVERTE #15

08.07.2016 Luciana Mariscal de Souza

Parcours Académique :
2008-2009 : Études Génerales, Parkland College, Champaign, Illinois (États-Unis)
2009-2013 : Licence en Sociologie, Universidad Autónoma de Querétaro (Mexique)
2011 : Semestre d’échange, UniversidadComplutense de Madrid (Espagne)
2015 : Colegio de la Frontera Norte-Spécialité en Migrations Internationales
2015-2016 : Master 1, Institut des Hautes Études de l’Amérique Latine-Université Sorbonne Nouvelle

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Pourquoi as-tu choisi de venir en France ? Quelles ont été tes premières impressions lors de ton arrivée ?

J’ai choisi la France pour différentes raisons, d’abord ma famille a un rapport spécial avec la France parce que mes parents ont fait leurs études ici et ils me parlaient toujours de leurs expériences et cela me donnait envie de venir en France et d’y faire les miennes. De plus, la sociologie française est très importante et comme j’avais toujours étudié les auteurs français au Mexique, pour moi, partir en France était une très bonne idée afin d’approfondir mes connaissances dans la matière. J’ai eu beaucoup d’impressions dès mon arrivée. Je pense que la chose la plus étonnante a été la façon de « se socialiser ». Au Mexique et au Brésil la façon de parler avec l’autre est très spontanée et quand je suis arrivée, j’ai vu que faire des connaissances, ici, était plus difficile. Je ne crois pas que la langue soit le facteur principal, d’après moi ici les gens prennent beaucoup plus de temps à s’habituer les uns aux autres.

Que fais-tu en France ? Quels sont tes activités/études/professions ?

Je fais mon Master en Études de l’Amérique Latine à l’IHEAL dans l’Université Sorbonne Nouvelle. J’aime bien l’IHEAL parce que les étudiants et les professeurs ont une sensibilité différente du reste de Paris, ils sont conscients des choses qui se passent en Amérique Latine et ailleurs et pour moi l’IHEAL est mon petit coin latino-américain. À l’IHEAL je travaille sur la migration. Quand j’ai vécu aux États-Unis, j’ai connu beaucoup de Mexicains sans papiers et j’ai remarqué que nous avions des vies bien différentes. J’ai constaté, en effet, qu’ils travaillaient tout le temps, toujours dans la clandestinité, dans la crainte constante d’être arrêtés alors que , moi, je faisais ce que bon me semblait. Ils n’avaient pas le droit d’avoir une vie normale comme moi et cela me révoltait énormément car je déteste l’idée qu’une nationalité et un statut économique déterminent notre avenir… Je m’intéresse aussi à tout ce qui concerne l’égalité hommes/femmes, la violence de genre, la sexualité, etc. Quand j’étais au Brésil j’ai travaillé dans une organisation qui accueillait des prostitués et ex-prostitués et qui les aidait à apprendre des métiers et à avoir des moments de qualité en dehors de leur travail. Donc, j’aimerais aussi un jour faire des recherches sur la prostitution au Brésil. Quand on est dans un pays étranger il est difficile de trouver ses propres espaces d’action, mais j’ai commencé à trouver des espaces qui m’intéressent. En avril, j’ai participé à l’Antenne jeune d’Amnistie internationale à la Cité Universitaire et pour l’instant je me sens très bien accueillie par l’équipe.

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Quelles sont selon toi les plus grandes différences entre la France, le Mexique, et le Brésil ?

Il y a beaucoup de différences entre la France, le Mexique et le Brésil. Je trouve que là-bas les inégalités sociales sont plus flagrantes. C’est vrai que chez nous au Mexique ou au Brésil nous pouvons les ignorer en fermant les yeux dessus (et je connais plein de personnes chez moi qui font ça). Ces inégalités sociales semblent moins présentes ici, du moins elles semblent se présenter sous d’autres formes. Il y a beaucoup de choses que j’adore en France aussi. En tant que femme, je me sens plus tranquille ici, les gens sont plus respectueux. Par ailleurs, il me semble qu’ici nous avons le droit d’être différents, d’avoir des points de vue divergents alors que dans « mes deux pays » je trouve que si l’on est un peu différent on est considéré comme des gens antisociaux. Et en tant que femme aussi, si on est indépendante, il y a quand même plusieurs personnes qui pensent que c’est un défaut. Donc, même si au Mexique et au Brésil il y a plus de libertés dans certaines choses, ici, en France je crois que la liberté d’esprit est impressionnante.

Qu’est-ce qui te manque le plus de ton pays?

Évidemment, la chose qui me manque le plus c’est ma famille du Mexique et du Brésil, la nourriture, le soleil ( !! ), et mes amis.

Envisages-tu de rester en France ?

J’aimerais faire un doctorat ici en France donc je pense que je vais rester au moins jusqu’à l’obtention de ce diplôme, après je ne sais pas. Une chose que j’ai comprise de la vie c’est que nous pouvons essayer de choisir notre parcours, mais à la fin la chance a beaucoup plus de poids que tous nos plans.

Quels conseils donnerais-tu à ceux qui veulent venir en France ?

D’abord, je dirais qu’il faut bien étudier le français et pas seulement la langue, mais essayer de comprendre la culture française afin de ne pas être surpris à notre arrivée. En même temps, je conseillerais d’être plus courageux et d’essayer de ne pas être timide (même si c’est difficile). Finalement, je dirais qu’il est important d’être toujours fiers de nos racines : Mexicains, Brésiliens, etc., mais il faut essayer d’intégrer des éléments de la culture française qui est très riche. Bref, d’avoir une ouverture d’esprit parce que même si nous sommes différents, nous sommes tous les mêmes.

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PORTE
OUVERTE #14 

24.06.2016 Marina Lima

Parcours Académique :
Licence Langues Etrangères Appliquées à L’université de Lille 3.
Licence 3 International Business à L’université Mälardalen à Västeras, Suède. (Erasmus)
Master1 : Techniques du Commerce International, Lille 3
Master 2 : Achats à l’international (envisagé)

13339646_10153487537381338_833839428605228152_nAprès un peu plus d’une année de cours de  français j’étais admise à l’université de Lille en 1ère année de licence “LEA”. C’est une formation qui me correspondait tout à fait: orienté à l’international, avec des cours de langues et civilisation, géopolitique mais aussi des cours de gestion, marketing, droit et économie. En master j’ai voulu me spécialiser en commerce international. J’ai fait mon stage à Paris dans une société de négoce. En résumé, je gérais des dossiers d’import-export dès la prise des commandes jusqu’à l’arrivée des marchandises aux ports africains et en passant par la logistique internationale (fret maritime…). Plus tard j’aimerais occuper un poste en tant que “chef de produit international” ou encore “responsable export”. Je pourrais aussi envisager de travailler dans le développement des entreprises qui souhaitent s’implanter à l’étranger, notamment en Amérique du sud ou encore dans les Achats où je serais en relation avec des fournisseurs à l’étranger.

Pourquoi as-tu choisi de venir en France ? Quelles ont été tes premières impressions lors de ton arrivée ?

Je suis arrivée en France l’été 2008. A la Fac au Brésil je voulais faire des études d’économie. Après avoir été « refusée » par l’université que je voulais, j’ai commencé une formation en «management du tourisme »  que j’ai abandonné au bout de 6 mois. J’avais envie de voyager, voir « du nouveau » et apprendre une langue étrangère. Je suis alors venue en tant que “jeune fille au pair” dans une famille d’accueil parisienne. J’ai choisi la formule ‘au pair’ car c’est un des moyens les plus abordables pour étudier à l’étranger alliant travail et études. J’ai choisi la France parce que j’avais déjà visité Paris en 2007 en vacances et j’étais tombée amoureuse de la ville et de la culture française. Cela m’a incitée à prendre des cours de français au Brésil dans la perspective d’y retourner un jour et d’y rester pour une longue période. Un an et demi après j’étais de retour.

Lors de mon arrivée, ma famille d’accueil était en vacances à Nice. Je me souviens très bien quand je suis sortie de l’aéroport de Nice, il faisait extrêmement chaud (même pour une brésilienne) ! La barrière de la langue était très frustrant au début, et la différence des habitudes alimentaires m’avait aussi beaucoup surprise.

Que fais-tu en France ? Quels sont tes activités/études/professions ?

J’ai arrêté un Master 2 dans les “Achats” parce que les cours étaient très théoriques et que j’aimerais basculer en alternance dès la rentrée prochaine. Je travaille actuellement à temps plein dans la relation clients d’un grand magasin à Paris en attendant la rentrée prochaine (en parallèle, je recherche une entreprise pour l’alternance).

Pendant mon temps libre j’aime jouer et écouter de la musique, sortir avec des amis, et suivre l’actualité à l’international qui est essentiel dans mon domaine d’études. C’est qui est génial à Paris c’est qu’il y a toujours des concerts, expos, des activités culturelles diverses à faire. On n’a pas le temps de s’ennuyer !

Quelles sont selon toi les plus grandes différences entre la France et le pays d’où tu viens (nom du pays) ?

Les différences culturelles ne furent pas très choquantes pour moi dans l’ensemble.

Le plus marquant c’est l’aspect humain. En France c’est difficile de tisser des liens sociaux, ça se fait dans la durée et après bien connaître la personne. Au Brésil les relations se font plus facilement et sont plus superficielles. Les gens sont plus ouverts et curieux envers les étrangers.

En France les repas se font en quatre temps: entrée, plat, dessert/ fromage, café. Au Brésil les repas se font en un seul temps et sont plus variés (plusieurs accompagnements). Au début je trouvais bizarre de manger un yaourt ou du pain après le repas car nos repas sont beaucoup plus copieux.

En France, discuter de « météo » c’est un sport national, au brésil on en parle peu. En France on fume beaucoup trop et les jeunes commencent très tôt.

Les Français ont une façon très franche et directe pour dire les choses, les brésiliens sont plus indirects et font preuve de plus de diplomatie. Dans un cercle d’amis, les français vont dire avec honnêteté combien ils gagnent ou combien a coûté le t-shirt qu’il porte ou combien il a dépensé pour le repas qu’on mange, au Brésil on n’aime pas dire le prix des choses ou dévoiler son salaire, on estime que c’est impoli.

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Qu’est-ce qui te manque le plus de ton pays?

C’est qui me manque le plus au Brésil c’est ma famille et mes chiens et le potentiel humain de ce pays.

Mais aussi….

  • Le bon café de ma région avec du pão de queijo le matin (petits pains au fromage)
  • Les barbecues de dimanche
  • Le sourire et la générosité des gens
  • Le bruit et les couleurs.
  • Ne pas avoir à me soucier des trucs administratifs tous les jours

Envisages-tu de rester en France ?

Oui, après ma dernière année d’études j’aimerais trouver un travail et consolider mon expérience professionnelle en France avant d’envisager un retour au Brésil (ou ailleurs qui sait). Mon objectif est de faire prochainement la demande pour avoir la double nationalité, ainsi je pourrai faire des allers-retours plus facilement sans toutes les contraintes administratives.

Quels conseils donnerais-tu à ceux qui veulent venir en France ?

Allez-y sans crainte. C’est un excellent pays pour faire ses études. A l’université les étrangers ont les mêmes droits d’accès que les français et cela reste très abordable.  Le gouvernement, on se plaint mais il y a pas mal d’aides pour le logement et de possibilités de bourses.

Renseignez-vous sur les démarches à suivre, ayez en tête un projet professionnel/d’études clair, venez avec de bonnes notions de français si possible et l’esprit ouvert pour se laisser imprégner d’une nouvelle culture.

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Un dernier mot pour la fin/la route ?

Deux citations qui résument bien mon “aventure” en France:

Life Begins at the end of your comfort zone”

“Faites de votre vie un rêve et de votre rêve une réalité.” (Antoine de St. Exupéry) 

PORTE OUVERTE #13 

10.06.2016 Roy Palomino Carrillo

Parcours Académique :
Universidad Nacional Mayor de San Marcos -(License)-Comunicador Social
Université Paris-Sorbonne IV – (Master 1)- Littératures Comparées

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Pourquoi as-tu choisi de venir en France ? Quelles ont été tes premières impressions lors de ton arrivée ?

La France et le Pérou entretiennent , depuis longtemps, d’étroites relations grâce à la littérature. Ces relations ont probablement débuté quand Victor Hugo, Mallarmé et d’autres écrivains français ont demandé au Parlement péruvien une aide financière pour Della Rocca de Vergalo, un poète presqu’inconnu au Pérou qui avait gagné l’amitié des hommes de lettres en France.

Cette relation littéraire entre la France et le Pérou s’est perpétuée grâce à César Moro, un autre poète péruvien qui appartient au surréalisme.

Beaucoup de poètes et écrivains à l’exemple de César Vallejo, Julio Ramón Ribeyro, Mario Vargas Llosa ont également vécu en France donc en tant qu’étudiant péruvien soucieux d’étudier la littérature, mon choix s’est naturellement orienté vers ce pays.

Quand je suis arrivé à Paris l’année dernière, j’ai rencontré des gens de toutes les nationalités et avoir la possibilité de côtoyer une myriade de cultures au sein d’une même et unique ville m’a agréablement surpris.

Que fais-tu en France ? Quels sont tes activités/études/professions ?

Je fais mes études de Master en Littératures Comparées à l’Université Paris-Sorbonne IV.

Par ailleurs, je suis particulièrement intéressé par la littérature contemporaine américaine et latino-américaine et spécialement par les écrivains Paul Auster, V. S. Naipaul et Mario Vargas Llosa. J’affectionne aussi une multitude d’écrivains francophones tels qu’Emmanuel Carrère, Boualem Sansal, Jean Echenoz, Houellebecq, Irène Frain …

Mon parcours professionnel a oscillé entre la littérature et le journalisme que j’ai étudié en Licence.

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Au Pérou, j’ai travaillé comme journaliste politique, culturel et de l’environnement. En France, j’ai participé à la Conférence de Paris sur le climat (COP21) l’année dernière comme journaliste de la télévision nationale péruvienne : TV Perú.

Pendant mon temps libre, j’aime beaucoup musarder, feuilleter quelques bouquins près des quais de Seine, lire, écrire et regarder des films.

Quelles sont, selon toi, les plus grandes différences entre la France et le Pérou ?

Les différences sont remarquables dès notre arrivée en France. Le système bancaire, les transports, les musées, les bibliothèques et même les Français sont bien différents des Péruviens. Mais je crois qu’habiter dans un autre pays c’est apprendre une nouvelle forme de vivre. On peut tout appréhender avec un regard nouveau.  On peut aussi prendre conscience que le monde est si grand et si complexe pour ne suivre qu’un seul mode de vie. El mundo es ancho y ajeno, comme dirait l’écrivain Ciro Alegría.

Qu’est-ce qui te manque le plus du Pérou ?

Ce sont mes amis et ma famille. J’éprouve quelques fois le besoin de marcher dans les rues de Lima ou d’Ayacucho avec mes amis. Mais je sais que je pourrai revivre ces expériences quand je retournerai au Pérou. Le mondongo, une délicieuse soupe d’Ayacucho -ma ville de naissance- me manque également.

Envisages-tu de rester en France ?

Si je trouve des opportunités de travail ici, je pourrais rester un an ou deux ans. Mais je pense retourner au Pérou car je voudrais être professeur d’université et créer une bibliothèque publique à Ayacucho, car ma ville a besoin d’espaces publics où les jeunes puissent étudier tranquillement.

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Quels conseils donnerais-tu à ceux qui veulent venir en France ?

Je crois que maitriser la langue française tant à l’écrit qu’à l’oral est très important pour passer aisément les examens universitaires et pour trouver un travail.

Cependant, on doit connaître le français « informel » : le français des conversations quotidiennes. Il est un peu différent du français qu’on apprendre à l’école ou à l’Alliance Française, mais il est très utile pour se faire des amis plus facilement.

De plus, il est vraiment difficile de trouver un logement dans la capitale donc faites preuve de patience. Si vous avez déjà des amis qui habitent à Paris, vous pourriez leur soumette l’idée d’une collocation, cela sera plus facile.

Un dernier mot pour la fin/la route ?

Profitez de la ville et de toutes les activités que vous offre Paris. Grâce à l’internet vous pourrez trouver des associations ou des groupes qui partagent les mêmes intérêts que vous : faire de la musique, apprendre de nouvelles langues, faire du sport, aller au cinéma et, bien sûr, faire la fête aussi. « Paris ne finit jamais ! » comme le dit si bien Vila-Matas.

PORTE OUVERTE #12

27.05.2016 Martin Ruiz

Parcours Académique :
Classe Préparatoire aux Grandes Écoles de Commerce, option Économique, à Toulon (2009-2011)
Programme Grande École Master in Management, SKEMA Business School, Nice (2011-2015)
Master 2 Commerce International et Marketing Export, Institut d’Études Européennes de l’Université Paris 8 (2015-2016)

13241311_10153458487696338_918083057881889361_nPourquoi as-tu choisi de venir en France ? Quelles ont été tes premières impressions lors de ton arrivée ?

J’ai décidé de venir en France à l’âge 15 ans, lorsque j’étais en troisième. Scolarisé à l’école française d’Asunción dès la petite section, la France, son histoire et sa culture ont toujours été dans mon quotidien. Ce choix est donc le résultat de l’influence qu’a eu mon éducation française au Paraguay, une expérience qui a profondément marqué ma personnalité et ma façon de comprendre le monde.

Motivé par l’idée de poursuivre mes études supérieures en France, j’ai fait les efforts nécessaires au Lycée pour obtenir la Bourse d’Excellence de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (Aefe), qui m’a permis de financer toute ma formation jusqu’au grade de Master.

Je n’oublierai jamais mon premier jour à Toulon, la première ville qui m’a accueilli. J’avais eu du mal à trouver une place en résidence universitaire et j’étais arrivé la veille de la rentrée. Le jour de la rentrée, je m’étais trompé de bus et je suis arrivé avec plus d’une heure de retard. Le CPE du Lycée Bonaparte de Toulon n’a pas forcément amélioré la situation lorsqu’il m’a introduit devant la prof et mes futurs camarades :

“Bonjour Madame, chers étudiants,

Voici un camarade qui s’est perdu en ville. Veuillez l’excuser, il vient tout juste d’arriver en France.”

J’en rigole aujourd’hui, mais ce n’était pas du tout marrant à ce moment là !

Que fais-tu en France ? Quels sont tes activités/études/professions ?

J’ai fini les cours à Paris 8 en avril dernier et depuis je passe tout mon temps en entreprise. En effet, j’ai choisi le système de l’alternance pour cette année de master 2 et mon contrat s’achève en octobre.

Plus précisément, je travaille dans une boîte de conseil qui fait de l’appui au développement export pour PME et ETI françaises. En raison de mes origines, j’ai été affecté à la région Amérique latine-Caraïbes afin de devenir l’un des bras opérationnels dans cette région.

En juin, je commencerai la rédaction de mon mémoire qui portera sur mon expérience en entreprise et les opportunités d’affaires pour les PME et ETI françaises à Cuba, un marché très prometteur.

Sinon, pendant mon temps libre, j’aime faire de la musique, écrire, lire, suivre l’actualité et faire du jogging. Je n’ai malheureusement toujours pas trouvé un endroit où faire du foot à Paris (sans que ce soit extrêmement cher).

Quelles sont selon toi les plus grandes différences entre la France et le Paraguay ?

Comparer la France et le Paraguay c’est comparer deux histoires bien différentes et deux réalités très éloignées. Ce sont deux mondes séparés par un vaste océan et 1000 km de terre. Par conséquent, la vie est très différente, selon moi.

Il fait très très chaud au Paraguay. En hiver, vous pouvez avoir 30 degrés le lundi matin et 10 degrés le mardi matin. D’ailleurs je ne suis presque jamais tombé malade ici en France ! Lorsque je rentre au Paraguay, je tombe toujours malade lors des deux premières semaines.

Les gens sont beaucoup plus informels dans mon pays d’origine, parfois beaucoup trop, même au travail !

La gastronomie est bien différente et les paraguayens consomment de la bière, pour l’essentiel. L’alcool fort est consommé avec moins de fréquence.

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En ce qui concerne l’intégration, on peut faire des amis beaucoup plus vite au Paraguay. On peut en faire tous les jours ! Il est plus difficile d’intégrer un cercle d’amitié ici, car les français protègent beaucoup leur cercle intime (et sont beaucoup plus respectueux de l’intimité que les paraguayens d’ailleurs !). Mais, une fois qu’ils t’acceptent dans leur cercle, ce sont des vrais amis, j’ai pu nouer des très belles amitiés ici en France. Ce sont des amitiés auxquelles je tiens et qui m’ont marqué à vie, et sur lesquelles tu peux vraiment compter. Ce sont des amitiés sincères, car les gens sont plus directs ici. Au Paraguay, nous avons tendance à éviter les conflits et parfois nous ne disons pas ce qui nous dérange. Hors, c’est cet échange qui établit les ciments d’une amitié solide.

Sinon, le Paraguay reste un pays qui ne s’inscrit pas forcément dans les schémas traditionnels, ni dans les tendances régionales, fort d’une identité et d’une culture singulières. Par exemple, le Paraguay est le seul pays de l’Amérique latine où la langue pré-colombine est parlée par 90% de la population. Vous pouvez entendre cette langue, le guarani, partout lorsque vous vous baladez en plein centre ville de la capitale. Le guarani a une grande influence dans l’espagnol paraguayen et l’identité nationale.

Sa position géographique, enclavé entre deux géants du continent, et son histoire tragique mais héroïque ont renforcé sa forte identité et sa singularité culturelle. Il est habituel de dire que le Paraguay est ‘’le cimetière de toutes les théories’’.

Qu’est-ce qui te manque le plus du Paraguay ?

Évidemment ma famille et mes amis d’enfance… mais aussi mon quartier, mon club de sports, la spontanéité des paraguayens, la bonne humeur malgré les difficultés, la tranquillité… Un ami français qui travaille en ce moment à Asunción a résumé le Paraguay et son idiosyncrasie dans une seule expression : “Le Paraguay, c’est le pais de la tranquilidad… La réponse à tout est toujours tranquilo nomas”.

Ce qui me manque vraiment c’est la simplicité des gens et de la vie en général, même si maintenant les choses commencent à changer un peu. Et oui, lorsque le niveau de vie augmente les gens se tournent vers la consommation et commencent à adopter ou au moins à imiter des comportements à l’occidental, plus individualistes.

Je ne peux m’empêcher de mentionner les asados (barbecue), boire du tereré (maté froid) avec les copains, le foot du vendredi après-midi au lycée et le foot du samedi après-midi avec mes copains du quartier ! Ça pour le coup, ça me manque beaucoup !

Enfin, mes chiens et mon chat, sacrés personnages ! 🙂

Envisages-tu de rester en France ?

J’envisage de rester en France au moins trois ans de plus. J’estime que la France offre des meilleures conditions professionnelles que le Paraguay pour quelqu’un qui vient de finir ses études. Comme j’ai fait toutes mes études supérieures en France, je n’ai pas pu commencer à travailler à l’âge de 18 ans comme c’est le cas au Paraguay et en Amérique latine en général.

Même avec mes diplômes et mon expérience à l’étranger, je n’ai pas assez d’expérience professionnelle, et dans ces conditions, il est malheureusement difficile qu’une entreprise paraguayenne puisse m’offrir un poste et un salaire en accord avec mon niveau de qualification.

Le marché de l’emploi en France est mieux adapté pour les jeunes diplômés avec un BAC+5. À 25 ans, les entreprises paraguayennes espèrent que les candidats aient beaucoup d’expérience pour proposer un bon niveau de rémunération.

L’histoire est différente pour quelqu’un ayant une solide expérience professionnelle et un haut niveau d’études. Il est probable que votre salaire soit plus élevé au Paraguay qu’en France dans ce cas !

C’est pour cela que je compte avoir une expérience professionnelle solide avant d’y retourner.

De plus, Paris est une ville incroyable, un vrai carrefour !

Le moment venu, j’analyserai la possibilité de rentrer ou de continuer mon aventure française.

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Quels conseils donnerais-tu à ceux qui veulent venir en France ?

De vouloir apprendre le français et de vouloir découvrir la culture française. L’expérience est plus enrichissante lorsqu’on s’intègre pleinement dans la société française. La France est un pays qui attire des personnes des quatre coins du globe et il est facile de rencontrer des gens de son pays ici.

Le piège est de rester seulement avec des gens de ton pays ou de ta région, et de ne pas profiter à 100% de l’expérience de vivre en France. Pour profiter 100% de l’expérience de la vie à la française, il faut apprendre le français, parler français et avoir des amis français qui t’apprennent leurs habitudes et leur mode de vie.

Donc, venez avec l’envie de découvrir la culture française et n’ayez pas peur de vous sentir dépaysé ! Faites l’effort de vous intégrer !

Un dernier mot pour la fin/la route ?

Il y aura des moments difficiles et des moments sympas. Mais quitter sa zone de confort c’est ça : apprendre à gérer toutes ces situations !

Bon courage !

PORTE OUVERTE #11

12.05.2016 Nelson Sierra Sánchez

Parcours Académique:
Universidad de Lima – (BACHELOR) – BUSINESS MANAGEMENT
Université de Bordeaux – (LICENCE) – ECONOMIE ET GESTION
Institut d’Études Européennes Paris VIII – (MASTER) – COMMERCE INTERNATIONAL

13162535_10153430023621338_2038724316_nLe choix de réaliser les études en France n’est pas simple ni facile à faire, surtout lorsqu’on vient de l’Amérique latine, une région très différente de l’Europe. La France est un pays très accueillant en ce qui concerne les étudiants étrangers. Cependant, on ne peut pas cacher qu’il devient difficile d’accomplir la mission de faire les études et de s’habituer à la vie française en même temps.

Nous, en tant qu’étudiants, devons apprécier la France dans son ensemble, aussi bien les points positifs que négatifs. On doit, d’une certaine façon, arriver à aimer la France sinon on ne va pas réussir à profiter de toute la richesse culturelle, intellectuelle, artistique, etc. que nous propose ce pays.

J’ai eu la chance de faire mes études à Lima (Pérou) ensuite à Bordeaux et maintenant à Paris. Au niveau professionnel j’ai travaillé au Pérou, aux Etats Unis et bientôt j’espère en France. Le but précis de mon témoignage serait d’encourager les jeunes étudiants à faire leurs études en France car, à mon avis, l’éducation française est d’une grande qualité et la vie étudiante est très intéressante.

universidad-de-lima

Universidad de Lima

 

UP8Je peux constater que la vie n’est pas la même à Paris qu’en province, elles sont différentes mais toutes deux sont enrichissantes. J’ai apprécié chaque moment que j’ai passé à Bordeaux et je découvre Paris avec les yeux d’un enfant qui commence à reconnaître que la France est très variée.

Pour conclure, je voudrais remercier AFLA de me donner l’opportunité de faire un témoignage qui va peut-être aider quelqu’un dans ce monde hétérogène à prendre la décision de faire ses études en France.

PORTE OUVERTE #10

28.04.2016 Agustina Ordoqui

Parcours Académique:
Universidad de Buenos Aires – (Licence) – Ciencia Política 
IHEAL: Institut des Hautes Études de l’Amérique Latine – (Master 1) – Études Latino-Américaines

Agustina OrdoquiJe suis arrivée à Paris en septembre 2015 pour faire la première année du master à l’IHEAL. Pourquoi est-ce que j’ai décidé de venir ici ? Pour plusieurs raisons. Je voulais avoir l’expérience de vivre dans un autre pays et la France m’a toujours attirée. En même temps, je cherchais un master pour approfondir mes connaissances sur l’Amérique latine.

Et enfin, Paris est une ville incroyable, où il y a de l’histoire, de l’architecture et de l’art partout. C’est pour cela que j’ai décidé de quitter mon cher Buenos Aires et de m’installer en France pour l’instant.

UBA jpeg

Bien sûr, après quelques mois, la ville commence à perdre son charme, mais je suis sûre qu’il est impossible de s’ennuyer ici. Il y a toujours quelque chose à apprendre, à voir où à écouter. Par exemple, des conférences avec des invités renommés de la scène politique internationale. De toute façon, mon idée est de retourner en Argentine après avoir fini le master et peut-être commencer le doctorat en partenariat entre les deux pays.

FCS

PORTE OUVERTE #9

15.04.2016 – Alessandra Diaz

Parcours Académique:
Université Lumières Lyon 2 – (Licence) – Economie et Sociologie
IHEAL: Institut des Hautes Études de l’Amérique Latine – (Master 1) – Etudes Latino-Américaines (Spéecialité Economie)
IHEAL: Institut des Hautes Études de l’Amérique Latine – (Master 2) – Métiers de la coopération et du développement

Participation à la Mission d’Observation Electorale (MOE) de l’Organisation des Etats Américains (OEA) en Haïti

Alessandra DiazLe souci de l’expérience professionnelle s’impose régulièrement dans notre domaine de formation. Ayant suivi une formation plutôt dans les sciences sociales, je me suis peu souciée de cette question… jusqu’au moment de rechercher un stage pour valider mon M2. Toute cette galère m’a amenée à vouloir gagner de l’expérience, non seulement pour constituer un profil attractif, mais surtout pour avoir accès à de nouveaux contextes et pour développer des meilleurs cadres de compréhension sur des réalités nouvelles.

OAS logo

Les voteurs

Les voteurs

Pendant le déroulement de mon stage et de mon travail de terrain au Honduras à la fin de 2015, une amie de l’IHEAL m’a proposée de participer à la MOE en Haïti. Même si je ne partage pas spécialement les visions et les actions de l’OEA, j’ai été ravie d’avoir accepté cette proposition. Cette expérience a été très enrichissante à plusieurs niveaux. Pour commencer, avoir accès à un contexte si particulier tel que celui d’Haïti n’arrive pas souvent, surtout dans une situation électorale très complexe. D’autre part, j’ai pu comprendre le fonctionnement de ces MOE dans toute l’Amérique latine, dont j’ai pu garder plusieurs observations et renforcer mon opinion. Enfin, l’opportunité de rencontrer plusieurs personnes de partout, avec des profils très différents m’a ouvert des nouvelles portes et m’a permis d’élargir mon réseau de contacts, mais cela m’a surtout permis de passer un bon moment dans un pays très beau.

PORTE OUVERTE #8

01.04.2016 – Diana Castellanos

Parcours Académique:
Universidad Loyola del Pacífico (Mexique) – (Licence) – Comunication (2007)
Universidad Autónoma de Guerrero – (Master 1) -Gestion Durable du Tourisme (2016)
IHEAL: Institut des Hautes Études de l’Amérique Latine – Stage Academic (2015)

Screen Shot 2016-03-31 at 3.50.35 PMOn prend des opportunités.

Deux années auparavant, la recherche ne faisait pas partie de mes plans de vie : j’ai fait un master, principalement en marketing.

Bien que je n’aie jamais étudié le tourisme, toute mon expérience au travail a été dans ce domaine. Un jour, j’ai connu Dr. Roger Bergeret, mon directeur de mémoire, qui m’a proposé de faire le master « Gestion durable au tourisme ». J’ai décidé de faire mon mémoire sur les activités de croisière et les informations que montraient les ports.

Campus Universidad Loyola del Pacífico

Campus Universidad Loyola del Pacífico

UAG

 

Pendant le master, j’ai eu l’opportunité de faire un stage de deux mois à l’IHEAL avec Dr. Christian Girault mentor de mon directeur. Ce fut un honneur d’être acceptée dans cet institut où j’ai pu compléter mon mémoire, en plus de faire la connaissance d’autres étudiants et professeurs du monde entier.

J’espère retourner à l’IHEAL afin de partager des expériences et des opinions au travers des études.

 

 

PORTE OUVERTE #7

26.03.2016 – Giselle BARRIOS FERRERO

Parcours Académique:
Université Lumière (Lyon II) – (Licence) – Droit
IHEAL: Institut des Hautes Études de l’Amérique Latine – (Master 1) – Science Politique
IHEAL: Institut des Hautes Études de l’Amérique Latine – (Master 2)-  métiers de coopération internationale développement

GiselleMy name is Giselle Barrios Ferrero and I’m in the last year of my master’s degree. Normally at this point, you should have it all figured out. You’ve been planning to get to this point for so long and you’ve been working so hard… and now, you’re here. This is the real deal not only because is the last time you’ll be doing something as a student but also because you’re going to enter the real world like a professional…like an adult. It all sounds exciting right? Except, no. Because if a year ago I was sure about myself and about what I wanted to do when I finish my masters degree, the more I thought about it, the less I was sure about what I really wanted… like, do I really want to do this for the rest of my life? What if I realize this is not my thing? You know, sort of little “panic attacks”. But you keep going because, come on, you’ve come so far and this is not the time to stop. I say to myself “stop over thinking it; you’re going to be FINE. Just go step by step and things will come your way…” So the next “step” was finding an internship, as if it were something oh just so easy to do. I actually started sending applications very early… I guess the little panic attacks helped. But you want to know something? No need to panic! First of all, it’s not going to help, second you will eventually find something, but of course, you need actually to DO SOMETHING and panicking is doing nothing. So what do you do?

Allow me to explain the reasons for my tiny “panic attacks” concerning my professional future: First of all, even though everyone says you’ll all get your internships no matter what, in reality you won’t necessarily get exactly what you wanted, which is fine, but if you do that’s awesome and you can stop reading now. Moreover, in my professional experience area, there’s not much to tell. Sure, I’ve done a few things here and there but saying “previous experience in the area is highly appreciated” makes me sometimes hesitate on applying for something… but it shouldn’t, don’t just stay there and do nothing with what you already have. The thing is, we really need to value the little experiences we’ve had. For example:

Cop21

Cop21

My last experience was working as a Conference Clerk in the COP21 last December as a hostess. Even though this could look amazing on your CV, I thought the position isn’t exactly related to what I would like to do. The amazing thing is that once I did the interviews, they saw that I already worked in other conferences and as a student interested in international relations I have participated in many. So they decided to promote me and I had the chance to work with the Secretariat of the United Nations Climate Change Convention. Needless to say, the experience was more than amazing. I worked with the Legal Affairs team and helped the advocates that were making sure the convention was respecting International Law. I got to assist in different meetings and discussions, and I also had to do a lot of photocopies…like a lot for a climate change conference. My point is, every experience counts, even if is working at restaurant or teaching English to your neighbor’s kids. Because you’ll develop skills and abilities that you can definitely talk about in your CV if you write them nicely of course (teamwork, capacity of adaptation, customer awareness, creativity, etc). So think about that!

Lastly, this whole post is not intended to tell you what you’re supposed to do or how is it going to be for you. My idea was to share with you what I think is common for all of the students that are soon to be professionals and how frustrating it can be.

Ministry of the interiorIn the end, I did found an internship in the Communication and Information Department of the Ministry of Interior here in France. It’s not exactly my area, but to be honest, I definitely believe it can be a great experience and a great place to do networking. I was not expecting it since I sent a spontaneous application, but they were interested and I had an interview. I was very anxious before the interview and of course I studied EVERYTHING about the ministry and the department in which I’m working. I went on their website and memorized everything, I read all the news related to France…I was so scared that they would do some sort of test. The funny thing is, they didn’t ask me any tricky questions about politics or the Ministry itself, they just asked me about my experience and why I wanted to work there (and, this is the moment when you start applying those communication skills). So if you’re still looking for an internship, it’s ok! There’s still time, there are still opportunities out there maybe in areas you don’t even know and when you get the interview, take those little experiences you’ve had and turn them into skills!!!

PORTE OUVERTE #6

11.03.2016 – Joel GARCIA

Parcours Académique
Licence en Sciences Politiques – (RI) – University of California, Berkeley
Master 1 – Études Politiques – EHESS (Écoles des Hautes Études en Sciences Sociales)

225523_10150296676253782_7987960_nI wasn’t sure what I would do after I finished my studies at Berkeley, so I decided to apply to the University of California in Washington, D.C. program on a whim. Through the program, I was able to live only six blocks from the White House, in a building with other students from each of the other nine UC campuses.  To be a student and an intern in DC is an experience unlike any other, but that is not to say it was all positive. What one needs to understand about the city is that objectively it has very little to offer. In fact, it was really only chosen as the capital due its equidistance between the radically different societies of the North and the South. Perhaps that is a good thing, since the city attracts people interested in power above anything else. As a result, there is an interesting dynamic there; one which I have not experienced in any other city before or since.

DC

Washington, DC

EHESS

Again, after I finished my studies in DC, I found myself aimless and unsure of where to focus my energies. After an unsuccessful attempt to get into SciencesPo, I heard about EHESS. Having nothing to lose, I e-mailed a professor with my research proposal. After a series of messages and a conversation over Skype, he welcomed me to the school. Overall, I could not be happier with my current academic program, in which I am privileged to work side by side with a professional researcher, not so much as a student but as a fellow researcher myself. This type of access is rare on the large university campuses of the United States. My program is designed to give me a large amount of freedom in which to focus my energies on the issues that matter the most to me. From attending a very large university, to being out of school for a few years, and finally fitting into a smaller school, all of my experiences have given me a more complete understanding of what it is I want to do in life. If I were to trade in my former missteps for chances to do things over again, I doubt I would be as complete a person as I am today. Go Bears!

PORTE OUVERTE #5

04. 03. 2016 – Mariela MEZA PONCE 

Parcours Académique
Licence en Sociologie et Histoire – Université Lille 3
Master 1 – Études Latinoaméricaines/ Master International  – IHEAL (Institut des hautes Études de l’Amérique Latine) / LAIS (Université de Stockholm)

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Cela peut paraître invraisemblable mais j’ai découvert la passion de mon continent après avoir traversé l’océan avec l’intention de m’éloigner pour un bon temps de lui. A mes 19 ans j’ai quitté le Pérou pour commencer une licence dans les sciences sociales et avec le rêve de devenir journaliste. Je suis tombée amoureuse de la sociologie mais surtout j’ai réaffirmé mon identité de latina et mon engagement auprès du futur de mon pays.

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Les études et nouvelles expériences en France et en Espagne, où j’ai realisé ma deuxième année comme Erasmus, m’ont ouvert des nouvelles perspectives par rapport à l’analyse et la compréhension de ma société d’origine. Je ne pouvais pas et je ne peux pas m’empêcher d’ailleurs de faire des comparaisons entre les structures et institutions sociales étrangères que j’ai pu connaître de l’intérieur et celles que j’avais observé toute ma vie chez moi.

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Stockholm University

Après deux stages: un dans un hebdomadaire nordiste  comme rédactrice et un autre au sein du Secours Populaire j’ai décidé de me plonger pour du bon dans l’étude de l’Amérique latine à travers les sciences sociales que j’aime tant et je n’ai trouvé un meilleur endroit pour cela que l’IHEAL. Après un semestre parisien j’ai été acceptée au parcours du Master International grâce auquel je me trouve maintenant à Stockholm au sein de l’homologue de notre institut. Mon objectif reste toujours de retourner au Pérou et rendre tout ce que j’ai eu la chance d’apprendre.

PORTE OUVERTE #4

26.02.2016 – Ana VAN BILSEN

Parcours Académique
Université Lumière  (Lyon II) – Licence en Droit
IHEAL – Master 1 en Science Politique
IHEAL – Master 2 Pro, métiers de coopération internationale et développement

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Du Nicaragua à Londres…

En ce moment je me prépare pour partir à Londres en tant que stagiaire de projets. Si j’avais besoin de me présenter, ça donnerait quelque chose comme ça: Je suis moitié Nicaraguayenne, moitié belge, et je suis en train de finir mon Master en France. Même si j’ai vécu au Nicaragua pendant 18 ans, ça m’a pris 22 ans et un stage avec l’UNICEF pour aller jusqu’à la Côte Caraïbe du Nicaragua.

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Parfois c’est un peu dur de trouver un stage, néanmoins on se rend compte quand on a trouvé le stage à Concordis International qui nous correspond à la perfection que cela valait la peine d’avoir fait autant d’effort.

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UNICEF Nicaragua

Ce stage a représenté une excellente opportunité d’expérimentation et d’intégration des différentes modalités de renforcement de capacités et méthodologies d’innovation, c’est-a-dire renforcer la capacité des communautés, d’essayer de surmonter les cause de peur et exclusion sociale. Ce campement a permis de mobiliser et renforcer l’engagement des autorités régionales et locales en vue de changer la situation sociale de leur communauté affectant principalement les droits des enfants.

PORTE OUVERTE #3

19/02/16 – Thiago Ferrari

Parcours Académique
Licence en Communication sociale – ESPM-RJ (Brésil
DUEF 2 FLE (Français Langue Etrangère) – Paris III
Master Recherche Economie – IHEAL

Screen Shot 2016-03-25 at 12.54.25 AMA sorte em acertar de primeira… 

Mon premier stage a eu lieu au sein du centre de recherche de mon université (Nucleo de Pesquisas, ESPM-RJ), à Rio de Janeiro. Etant une école de commerce, nous menions des enquêtes, quantitatives et qualitatives, pour tout genre d’entreprise.

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ESPM

Voici quelques-unes des tâches quotidiennes que l’on effectuait : Focus groupe, récolte de questionnaire, création de bases de données, traitement des données et reporting de celles-ci. Cette expérience a été ma première opportunité de travailler et manipuler des données. Ce sont des activités que j’ai continué à faire tout au long de ma vie académique et professionnelle. C’est d’ailleurs ce qui m’a mené à opter pour le parcours Recherche à l’IHEAL, six ans après. 

PORTE OUVERTE #2

12.02.2016 – Livia KALIL

Parcours Académique
Master 2 Recherche – Sciences Politiques (IHEAL)
Master 1 Sociologie (IHEAL)
Erasmus Lund University, (Suède)
Licence Sociologie (Paris 4)
Screen Shot 2016-03-25 at 12.54.41 AMPartir en échange, ça change…
 
Pendant ma première année de Master à l’IHEAL, quand mon projet de recherche commençait à prendre forme, j’ai décidé de partir en échange afin de pouvoir faire mon terrain tout en prenant des cours dans une nouvelle université. Mon mémoire de Master 1 portait sur l’Agroécologie et l’Agriculture Familiale au Brésil, et j’étais sûre de vouloir continuer dans ce domaine en deuxième année. C’est ainsi que je suis partie à l’Université de Brasilia (UnB).
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 J’ai choisi cette Université car elle proposait beaucoup de cours et aussi des lignes de recherches (ay niveau de master et doctorat) proches de mon sujet de recherche. Beaucoup m’ont pris pour une folle, en me disant que la ville n’avait rien à offrir et que ce n’était pas agréable à vivre… mais qu’est-ce qu’ils avaient torts !!!
Le séjour s’est très bien déroulé… et Brasilia m’a drôlement surprise ! L’expérience était géniale tant au niveau personnel qu’au niveau académique. J’ai eu l’occasion de connaître une région de mon pays que je ne connaissais pas auparavant, faire de nouvelles amitiés et redécouvrir la vie brésilienne. En ce qui concerne ma vie académique, j’ai été vraiment très bien accueillie par les professeurs et l’équipe de l’université; j’ai suivi des cours très intéressants; j’ai également développé des contacts qui se sont montrés fondamentaux pour mon entrée en terrain.
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Lund University (Suède)

De plus, j’ai eu l’occasion de participer à divers colloques, séminaires et congrès académiques dans différentes regions du pays (de bonnes opportunités pour voyager !) durant lesquels j’ai pu parfois présenter des travaux sur mes recherches et rencontrer des chercheurs travaillant sur le même sujet que moi !

PORTE OUVERTE #1

05.02.2016 – Isabelle BARRIENTOS

Parcours Académique
Master 2 Pro – coopération internationale et développement (IHEAL) 
Master 1 – sciences politiques (IHEAL) 
Licence – science politique (RI) – UC Berkeley 

Screen Shot 2016-03-25 at 1.16.54 AMLors d’un stage en juin 2012 à l’ambassade de la Bolivie en France …

J’avais alors 23 ans et n’avais jamais travaillé dans le secteur diplomatique / international. C’était à l’ambassade de Bolivie à Paris que j’allais commencer ma carrière dans ce domaine. En juin 2012, j’ai quitté la Californie et déménagé à Paris. Je voulais apprendre davantage sur la diplomatie bolivienne et j’ai donc demandé à mon père pour savoir par où je devrais commencer que. Il a immédiatement appelé l’ambassade de Bolivie et a demandé un rendez-vous avec l’ambassadeur (qui venait de commencer son mandat en juin). Nous avons tous les deux été invités à rencontrer l’ambassadeur Guevara, et c’est lors de ce rendez-vous que mon père lui a demandé de me considérer pour faire un stage à l’ambassade. Il m’a alors demandé de revenir et m’a fait passer un entretien. Il a demandé en quoi mes études consistaient et pourquoi j’étais intéressée à travailler pour la Bolivie. Je lui ai répondu en disant que j’avais suivi plusieurs cours sur des différentes régions dans le but de bien connaître la politique internationale afin de servir mon pays, la Bolivie. Il a ensuite accepté ma demande de faire un stage à l’ambassade.

Telegraph Avenue

Berkeley, CA

Embajada Bolivia

Ambassade de Bolivie

Mon stage a débuté le 1er Juillet, et consistait en un travail principalement consulaire (sans vraiment avoir eu une formation) en raison du fait que le secrétaire avait quitté son poste le jour même où mon stage a commencé. Mon rêve de faire un stage diplomatique s’est peu à peu évanoui, laissant place à un travail plutôt consulaire et administratif. Avec plus de 3000 Boliviens ici à Paris, je me suis retrouvée avec pas mal de procurations, légalisations, demandes de visa, actes de naissances et mariages, les communications officielles et enfin autre correspondance officielle à faire. Quelques mois plus tard, le 30 Août pour être précise, mon stage a pris fin avec la même quantité de travail à faire. Je pense que ce que j’appris le plus, lors de ce stage, a été d’avoir une certaine résilience et de la patience pour pouvoir aller vers les objectifs professionnels dont je rêvais. Le prochain stage dont je voudrais vous parler commença un jour après, le 1er Septembre à l’OEA à Washington D.C…

 


 

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